ARCHIVE MARS 2008
ART





Victoria Frances

Née le 25 octobre 1982 en Espagne, Victoria Francès se fascine dès sa plus tendre enfance pour les légendes et contes sombres où planent la magie. Le dessin devient pour elle le meilleur moyen d’exprimer tout son monde fantasmatique.

Elle étudie les beaux-arts à l’université de San Carlos et commence sa carrière professionnelle en travaillant pour de petits fanzines. Son travail est alors peu apprécié et Victoria Francés connaît alors une période difficile de doutes.

En 2004, la maison d’édition Norma lui propose de réaliser une trilogie dont elle devra aussi écrire les textes. Le premier tome Favole 1 : larmes de pierre est fortement inspiré par Ophélie de Millais et par les ambiances de Venise et Vérone. Elle y introduit de nombreux personnages fantastiques : vampires, nymphes, fées, sorcières, fantômes… C’est tout un monde à la fois gothique et romantique qui prend vie sous son pinceau. Deux autres tomes voient ensuite le jour : Favole 2 : liberame et Favole 3 : lumière glacée.

Victoria puise son inspiration dans la littérature, le cinéma et toutes les formes d’art. Ses auteurs de prédilections sont Bram Stocker, Theophile Gauthier, Lovecraft, Edgar Poe ou encore Anne Rice, et coté cinéma elle apprécie les films de vampires et les films de Tim Burton. Ses principales influences artistiques sont les préraphaélites mais aussi certains illustrateurs contemporains comme Luis Royo.

Sa technique se base essentiellement sur l’aquarelle, qui donne la tonalité du tableau puis le pastel et l’acrylique pour les finissions et les détails. Elle utilise aussi parfois l’ordinateur.

En 2008, elle publie une nouvelle œuvre très différente : El corazon de Arlene. La petite mendiante Arlene doit évoluer dans un monde peuplé de rêves et d'imaginations pour récupérer le coeur qui lui a été enlevé durant une maladie
terrible. Après s'être éveillée d'une léthargie, Arlene ressent un manque dans sa poitrine gauche et elle entend les battements de son coeur venant d’un lieu très lointain. Une oeuvre qui raconte un voyage initiatique, touché par la cruauté de la vie quotidienne et par la douleur de ne pas de sentir entier, et qui peut seulement se terminer par le salut ou par la mort.

"Les cicatrices représentent les marques de la souffrance vécue. Elles signalent qu'elles nous laissent une maladie ou des expériences qui marquent notre intérieur durant nos vies. El corazon de Arlene, s’adresse à tous ceux qui se sont senti une fois perdus. À tous ceux qui gardent encore une blessure et, surtout, au sentiment de solitude et d'isolement."

www.victoriafrances.es